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2-7 février 2018

France. Visite du président Emmanuel Macron en Corse

Le 2, l’Assemblée de Corse adopte une résolution appelant le chef de l’État à « ouvrir avec les représentants élus de la Corse […] un dialogue sans préalable et sans tabou ».

Le 3, quelques milliers de personnes manifestent à Ajaccio à l’appel des dirigeants nationalistes élus en décembre 2017 à la tête de la nouvelle collectivité territoriale unique.

Voyage présidentiel en Corse, 2018 - crédits : Ludovic Marin/ Pool/ AFP

Voyage présidentiel en Corse, 2018

Le 6, le président Emmanuel Macron se rend dans l’île où il rend hommage au préfet Claude Érignac assassiné par un commando indépendantiste vingt ans plus tôt, jour pour jour, crime qu’il qualifie d’« acte terroriste ». Le chef de l’État rencontre à huis clos le président autonomiste du conseil exécutif Gilles Simeoni et le président indépendantiste de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni.

Le 7, dans un discours prononcé à Bastia, Emmanuel Macron évoque une île « au cœur de la République », mais dotée de compétences spécifiques qu’il revient à la collectivité de Corse d’« exercer pleinement ». Il ne retient des revendications nationalistes que celle de « reconnaître la singularité de la Corse dans la Constitution », refusant le statut de résident, l’autonomie fiscale et la reconnaissance du corse comme langue officielle. Gilles Simeoni regrette « une occasion manquée ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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