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1er-24 décembre 1996

Zaïre. Retour du président Mobutu et constitution d'un gouvernement de crise

Le 1er, les autorités accusent l'Ouganda de soutenir militairement la rébellion tutsi des Banyamulenge engagée en septembre dans l'est du pays et qui bénéficie déjà du soutien du Rwanda. Les rebelles dirigés par Laurent-Désiré Kabila continuent de faire reculer l'armée zaïroise, tandis que des centaines de milliers de réfugiés hutu errent toujours dans la région.

Le 13, le comité directeur de la force multinationale qui devait conduire une mission humanitaire dans l'est du pays, en application d'une résolution du Conseil de sécurité de l'O.N.U. adoptée en novembre, annonce que cette force sera dissoute à la fin du mois, avant même d'avoir agi.

Le 17, le président Mobutu Sese Seko effectue un retour triomphal dans son pays après avoir été opéré d'un cancer de la prostate, en Suisse, en août, et avoir passé sa convalescence en France.

Le 18, le chef de l'État destitue le chef d'état-major des armées à la suite des revers subis par les forces zaïroises face aux rebelles banyamulenge. Le nouveau promu, le général Mahele Bokoungo Lieko, fait l'unanimité dans la classe politique zaïroise.

Le 23, les rebelles tutsi annoncent le lancement d'une contre-offensive de l'armée zaïroise.

Le 24, le président Mobutu confirme Léon Kengo wa Dondo dans ses fonctions de Premier ministre. Trois dirigeants de l'opposition, mais pas son chef le plus radical Étienne Tshisekedi, font leur entrée dans le gouvernement de crise annoncé le 19.

— Universalis

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