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16-27 mars 1984

France. Lutte contre les « fuites » dans la police parisienne

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Le 16, on apprend que la mutation de trois commissaires de la police judiciaire parisienne a été décidée. Cette nouvelle provoque d'importants remous dans les milieux policiers. Si les nominations de Serge Devos, chef de la brigade de répression du banditisme, et d'André Solères, directeur adjoint de la police judiciaire, à l'inspection générale de la police nationale sont à peu près bien acceptées, en revanche, la mutation du « patron » de la brigade criminelle, Jacques Genthial, nommé chargé de mission auprès du directeur central de la police judiciaire au ministère de l'Intérieur, est très critiquée. Les personnels de la brigade criminelle, les syndicats de policiers et même plusieurs magistrats s'élèvent contre le limogeage de ce fonctionnaire dont tous s'accordent à exalter les mérites professionnels. Il semble que des indiscrétions répétées émanant des milieux de la P.J. soient à l'origine de cette décision. La fermeture du bureau de presse du Quai des Orfèvres, décidée le 27 par le préfet de police de Paris, Guy Fougier, confirme que les autorités ont décidé de faire la chasse aux « fuites ». Cette décision provoque à son tour de nombreuses protestations de la part des syndicats de journalistes.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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