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THÉORBE

Instrument à cordes pincées, basse de la famille du luth (cf. archiluth). Le théorbe a une coquille très bombée et à côtes ; il possède un double manche, mais relativement plus court que l'unique manche du luth. Le chitarrone (théorbe de Rome, par opposition au théorbe ordinaire, dit de Padoue) avait, au contraire, un double manche très long et une coquille assez petite. La table est percée d'une ou de deux ouïes. Les théorbes comprenaient de six à dix cordes graves de bourdon (tendues sur le second chevillier au-dessus de la caisse de résonance, à côté de la touche) et ordinairement quatorze cordes mélodiques (allant par paire) tendues sur le manche à sillets. Théorbe et chitarrone, en honneur du xvie au xviiie siècle, ont joué un rôle important dans la tenue de la basse continue et l'accompagnement de la voix.

— Pierre-Paul LACAS

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Écrit par

  • : psychanalyste, membre de la Société de psychanalyse freudienne, musicologue, président de l'Association française de défense de l'orgue ancien

Classification

Pour citer cet article

Pierre-Paul LACAS. THÉORBE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • GUITARE

    • Écrit par Robert Jean VIDAL
    • 4 010 mots
    • 5 médias
    ...guitare dans un traité de 1699 publié à Paris, mais il la traite en instrument d'ensemble. François Campion fut nommé dès 1703 par Louis XIV professeur de théorbe et de guitare à l'Académie royale de Paris. Il publia de Nouvelles Découvertes sur la guitare en 1716 ainsi qu'un traité d'accompagnement...
  • LUTH

    • Écrit par Joël DUGOT
    • 7 032 mots
    • 1 média
    Nos ancêtres des xviie et xviiie siècles étaient loin d'être unanimes sur les définitions qu'il convenait de donner des termes «  théorbe », « archiluth », « chitarrone », « luth théorbé », et l'on est confronté de nos jours à un véritable imbroglio typologique. On comprendra aisément...

Voir aussi