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SYLLA ET SA POSTÉRITÉ (repères chronologiques)

— 138 Naissance de Lucius Cornelius Sylla dans une famille patricienne illustre.

— 107 Questure de Sylla en Afrique, sous les ordres de Marius, à l'occasion de la guerre contre le chef rebelle numide Jugurtha.

— 105 Sylla s'illustre par son courage et son habileté : il capture Jugurtha, ce qui met fin à la guerre.

— 104-— 100 Campagne de Marius contre les Cimbres et les Teutons, durant laquelle s'affirme la rivalité entre ce général partisan du parti populaire et Sylla, partisan de l'aristocratie conservatrice.

— 91-— 89 Guerre sociale, durant laquelle Sylla s'illustre alors que Marius joue un rôle plus effacé.

— 88 Sylla, élu consul, reçoit la direction de la guerre contre Mithridate VI Eupator, qui a soulevé l'Asie contre Rome. Marius, jaloux, lui ayant fait retirer ce commandement, Sylla entre dans Rome avec son armée et massacre tous les adversaires qu'il capture, mais Marius parvient à s'échapper. Ayant fait ratifier ses actes par le Sénat, Sylla quitte alors l'Italie pour l'Orient avec son armée.

— 88-— 84 Le parti populaire, sous la direction de Marius, qui meurt en — 86, puis de Cinna, profite de l'absence de Sylla pour faire régner la terreur à Rome.

— 86 Après un long siège, Sylla prend et pille Athènes puis défait Mithridate à la bataille de Chéronée.

— 83 Débarquement de Sylla en Italie et déclenchement de la première guerre civile.

— 82 Victoire de Sylla à la bataille de la porte Colline à Rome. Il lance la première proscription (affichage du nom de plusieurs centaines de sénateurs et de chevaliers, opposés à Sylla, qui sont ainsi condamnés à mort et pourchassés dans toute l'Italie ; leur tête doit être rapportée pour obtenir la récompense prélevée sur le Trésor public. Leur patrimoine est vendue à bas prix). Sylla se fait nommer dictateur, reprenant une vieille magistrature républicaine tombée en désuétude.

— 82-— 80 Sylla procède à une vaste réorganisation de l'État qui affecte les institutions (réforme notamment du Sénat et des magistratures, le pouvoir des tribuns de la plèbe étant amoindri) et la société (lois somptuaires notamment, et activité édilitaire avec la construction du Tabularium, édifice abritant les archives publiques, sur le Capitole).

— 81 Sylla, à l'occasion de la célébration de son triomphe, se fait attribuer le surnom de Felix (aimé des dieux).

— 80 (ou fin — 81) Abdication de Sylla, qui meurt peu de temps après.

Années — 70 Démantèlement progressif de l'œuvre syllanienne (le pouvoir des tribuns de la plèbe, notamment, est rétabli par Pompée et Crassus, lors de leur consulat en — 70, ce qui conduit à une renaissance de l'agitation populaire dans les années — 60).

— 49-— 44 César reprend la magistrature utilisée par Sylla mais il la dénature complètement : il est d'abord dictateur pour quelques jours, puis pour dix ans, et enfin à vie. César fait par ailleurs réintégrer les fils de proscrits dans la cité.

— 43 Deuxième proscription, lancée par le deuxième triumvirat (Octavien, Antoine et Lépide), qui aboutit notamment à l'exécution de Cicéron.

— Xavier LAPRAY

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Xavier LAPRAY. SYLLA ET SA POSTÉRITÉ - (repères chronologiques) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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