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SĀMA-VEDA

Les textes qui composent le Sāma-Veda hindou (de sāman, « mélodie ») sont organisés en fonction des nécessités professionnelles des chantres : c'est ainsi que la Samhitā (« recueil des textes poétiques ») du Sāma-Veda comprend environ deux mille stances, toutes empruntées au Rig-Veda, mais classées (et, éventuellement, modifiées) selon les exigences techniques du chant.

Les Brāhmanas (commentaires exégétiques), les Āranyaka (textes « forestiers » concernant les rites secrets) et les Upanisad (livres spéculatifs) relevant du Sāma-Veda sont abondants et nombreux, et contrastent ainsi avec les dimensions réduites de la Samhitā. Cette profusion est due au fait que, le chant liturgique se voyant attribuer une grande efficacité, les théologiens se sont efforcés d'expliquer et de justifier ce pouvoir mystérieux par référence à la mythologie et à des enseignements ayant un caractère ésotérique. Citons, parmi les textes les plus célèbres qui proviennent de cette élaboration, le Jaiminīya Brāhmana, la Chāndogya Upanisad, la Kena Upanisad.

— Jean VARENNE

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Écrit par

  • : docteur ès lettres, professeur à l'université de Lyon-III

Classification

Pour citer cet article

Jean VARENNE. SĀMA-VEDA [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • MANTRA

    • Écrit par André PADOUX
    • 3 504 mots
    • 1 média
    ...prières et formules magiques de l'Atharvaveda. Les jeux verbaux, le symbolisme, les identifications et connexions y ont une place essentielle, ainsi que la mélodie dans le cas du Sāmaveda. Dans celui-ci et dans le Yajurveda s'ajoutent aux strophes ou formules des syllabes conventionnelles (notamment...
  • VEDA

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 13 397 mots
    • 1 média
    ...Ṛgveda), à l'usage du prêtre hotṛ (« oblateur ») ; le Yajurveda (Yajurveda), à l'usage de l'adhvaryu (« acolyte ») ; le Sāmaveda (Sāmaveda), à l'usage de l'udgatṛ (« chantre ») ; enfin, l'Atharvaveda (Atharvaveda), à l'usage du chapelain royal (...

Voir aussi