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GRAVES ROBERT (1895-1985)

Le romancier et l'essayiste

Graves a écrit de nombreux romans historiques, des essais, des livres sur la mythologie, et traduit maints ouvrages du grec et du latin.

Dans ces différents domaines, son projet n'a pas été de réaliser des œuvres d'art (l'art, pour lui, c'est la poésie), mais d'écrire, à partir d'une approche historique nouvelle, dont il a eu l'intuition ou que le hasard lui a fait découvrir, des histoires qui se rapprochent le plus possible de ce qu'il considère être la vérité, sur des sujets souvent déjà traités depuis des siècles. Ainsi parurent, entre autres : I Claudius (1934) ; Claudius the God (1934) ; Count Belisarius, un roman publié en 1938 dont les analogies avec la Seconde Guerre mondiale sont surprenantes ; Wife to Mr. Milton (1943), écrit dans le langage du xviie siècle ; The Golden Fleece (1944) ; Les Mythes grecs (1955) – qui tente une re-création de la mythologie à la lumière des connaissances archéologiques et anthropologiques actuelles – ; et aussi The Nazarene Gospels Restored (1953), nouvelle écriture des Évangiles, travail qui fut entrepris dans l'intention de retrouver ce que purent être les premiers textes que saint Paul aurait altérés ou déformés.

Entre tous ces ouvrages, et d'autres non cités, The White Goddess (1948) est un livre de soixante-dix mille mots écrit en quelques semaines sur un sujet que Graves n'avait pas étudié et qui lui fut comme dicté par la déesse elle-même. Ce livre est l'une des clés de son œuvre, la déesse étant identifiée à toutes les femmes et toutes les femmes à son mystère.

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Écrit par

Classification

Pour citer cet article

Marie-Laure de FOLIN. GRAVES ROBERT (1895-1985) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • SKELTON JOHN (1460 env.-1529)

    • Écrit par Henri FLUCHÈRE
    • 573 mots

    Poète anglais, longtemps négligé, John Skelton refait surface grâce à l'admiration que lui ont vouée quelques poètes modernes, dont W. H. Auden, qui lui a consacré un essai en 1935 (The Great Tudors), et Robert Graves. Vers 1485, il avait déjà traduit La Bibliothèque historique...

Voir aussi