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PRÉSENTATION DU KOJIKI À LA COUR

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Selon sa Préface, le Kojiki (Récit des temps anciens) fut offert en 712 à l'impératrice Gemmyō (661-721). Il rapporte les événements fondateurs du Japon et de sa dynastie depuis le temps des dieux dans un récit continu fortement marqué par la pensée mythique. Rédigé en parallèle avec le Nihon shoki (achevé en 720), il ne fera l'objet d'aucun commentaire ni citation avant le xiiie siècle. Les divers courants du shintō lui préfèreront jusqu'au xviiie siècle le Nihon shoki, ou le Sendai kuji hongi (apocryphe du ixe siècle). Le savant défenseur des « études nationales » (kokugaku) Motoori Norinaga (1730-1801) fera ressortir dans son monumental commentaire, Kojiki den, l'importance de ce texte, le premier rédigé en langue japonaise, qui désormais occupera la première place dans les milieux du shintō. La restauration de Meiji (1868) dans son effort de doter le Japon d'une religion nationale va favoriser la transformation du Kojiki en une sorte de livre sacré du shintō, statut qu'il n'avait jamais occupé auparavant.

— François MACÉ

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Écrit par

  • : professeur à l'Institut national des langues et civilisations orientales

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Pour citer cet article

François MACÉ. PRÉSENTATION DU KOJIKI À LA COUR [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009