Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

MICROSCOPE, en bref

Il est difficile de dater avec précision la naissance du microscope. En 1615, Galilée (1564-1642) utilise un instrument à deux lentilles pour observer de petits objets et, en 1625, l'Accademia dei Lincei, à Rome, propose le mot microscopium. Les premiers microscopes présentent de graves défauts et les résultats sont décevants. Ils s'améliorent à partir de 1660 avec les travaux d'Antoine van Leeuwenhoek (1632-1723) et de Robert Hooke (1635-1702). Leeuwenhoek conçoit un instrument dit « microscope simple », constitué d'un petit globule de verre (de 6 à 7 mm de diamètre) inséré dans une platine métallique de quelques centimètres carrés. L'objet est placé au sommet d'une tige que l'on déplace grâce à une vis à crémaillère. L'ensemble est porté devant l'œil et permet des grossissements de l'ordre d'une centaine de fois. Observateur hors du commun, le drapier de Delft découvre ce que nous appelons les spermatozoïdes (1677), les globules rouges, les protozoaires, etc. Ses découvertes sont à l'origine de l'histologie et de la protistologie. À la fin du xviie siècle, les microscopes simples sont enchâssés dans une monture en bois et se posent sur une table. À la même époque, diffusé grâce aux travaux de Hooke, le « microscope composé », qui est constitué d'un objectif et d'un oculaire, se trouvait facilement dans le commerce, mais les images qu'il fournissait demeuraient difficiles à interpréter en raison de l'aberration chromatique.

— Danielle FAUQUE

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

Classification

Pour citer cet article

Danielle FAUQUE. MICROSCOPE, en bref [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Voir aussi