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THEILER MAX (1899-1972)

Médecin américain d'origine sud-africaine, né en 1899 à Pretoria, mort en 1972 à New Haven (Connecticut). Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1951 pour « ses travaux relatifs à la fièvre jaune et à la lutte contre cette maladie ».

Diplômé de médecine tropicale à Londres (1922), il émigre aux États-Unis, exerce à l'université Harvard (Boston), puis à la fondation Rockefeller (1930, New York), où il deviendra directeur de la division de médecine et santé publique (1951).

Malgré les travaux de l'Américain Reed sur la fièvre jaune (1900) – identification de l'agent pathogène, un virus, et de son mode de transmission par un moustique du genre Aedes –, cette maladie continue de décimer des populations dans les régions tropicales. Seules des mesures préventives drastiques (malades en quarantaine et extermination des moustiques) parviennent à endiguer le mal dont le remède reste à découvrir. À la fondation Rockefeller, Theiler réussit à inoculer le virus de la fièvre jaune à des souris de laboratoire (1930), offrant aux scientifiques un modèle animal d'étude beaucoup plus souple que les singes utilisés jusqu'alors. En 1932, il met au point, à partir d'un variant atténué du virus murin, un vaccin de la fièvre jaune, baptisé 17D, et le teste sur l'homme avec succès. Simultanément, en France, Sellards et Laigret produisent un vaccin très proche mais plus adapté à la vaccination de masse. Ces deux vaccins seront préconisés par l'Organisation mondiale de la santé dans la lutte contre la fièvre jaune.

— Samya OTHMAN

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Samya OTHMAN. THEILER MAX (1899-1972) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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