MARELLE, Julio CortázarFiche de lecture
Carte mentale
Élargissez votre recherche dans Universalis
S'il fallait trouver un dénominateur commun à une majorité de prosateurs argentins contemporains, on pourrait dire que nouvelles et romans nationaux combinent à la fois l'usage de l'humour et l'interrogation sur ce que Borges appelle les grandes « conjectures existentielles » et Cortázar « la gifle métaphysique ». Dans ce contexte, Marelle (1963), le second roman de Julio Cortázar (1914-1984) fait office de livre culte, d'« essai de renversement du récit réaliste » (Saúl Yurkiévich) et de tentative d'exprimer, selon les propres mots de l'auteur « en termes de roman ce que d'autres, les philosophes, se sont posés en termes métaphysiques. C'est-à-dire les grandes interrogations... ».
Julio Cortázar est notamment l'auteur des Armes secrètes (1959) et de Marelle (1963), deux romans dans lesquels l'insolite règne en maître.
Crédits : Francois Lehr/ Gamma-Rapho via Getty Images
1
2
3
4
5
…
pour nos abonnés,
l’article se compose de 2 pages
Écrit par :
- Claude FELL : professeur émérite à l'université de Paris-III-Sorbonne nouvelle
Classification
Autres références
« MARELLE, Julio Cortázar » est également traité dans :
CORTÁZAR JULIO (1914-1984)
Dans le chapitre « Un romancier métaphysique » : […] Dans ses deux grands romans, Cortázar institue à la fois plusieurs dimensions. Chacun est à lui seul plusieurs livres. Les Gagnants ( Los Premios , Buenos Aires, 1960), réunis par le hasard à bord du Malcolm , se groupent ou s'affrontent dans l'espace clos du bateau, où l'insolite fait son apparition dès le début. Mais cette croisière se double d'un voyage intérieur de chaque passager vers la conf […] Lire la suite
Pour citer l’article
Claude FELL, « MARELLE, Julio Cortázar - Fiche de lecture », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 13 avril 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/marelle-julio-cortazar/