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JEUX OLYMPIQUES L'U.R.S.S. et les Jeux

La décision de Staline

Dès 1946, les dirigeants du sport soviétique prennent langue avec le C.I.O. Malgré la volonté d'unification olympique de J. Sigfrid Edström, les pontes du Comité abordent ces discussions avec méfiance. En outre, pour Staline, la participation de l'U.R.S.S. aux jeux Olympiques a pour unique but de démontrer la supériorité du système sportif soviétique ; le « Tsar rouge » calme donc les impatiences : les Soviétiques doivent entrer aux Jeux par la grande porte, c'est-à-dire en remportant tout de suite de nombreuses médailles ; or tout indique que ce ne serait pas le cas aux Jeux de Londres en 1948. Le Comité olympique soviétique voit finalement le jour le 23 avril 1951. Nikolaï Romanov, responsable du Comité soviétique de la culture physique et du sport, rapporte qu'il devait adresser à Staline une note garantissant la victoire afin d'obtenir pour ses athlètes la permission de participer aux compétitions internationales. Il le fait pour les Jeux d'été de 1952, et joue donc – au sens propre – sa tête. Staline, convaincu, décide que l'U.R.S.S. participera aux XIIes jeux Olympiques d'été. Staline n'est pas déçu : avec vingt-deux médailles d'or, trente médailles d'argent et dix-neuf médailles de bronze, l'U.R.S.S. occupe déjà la deuxième place de l'officieux classement des nations et talonne les États-Unis.

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Écrit par

  • : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs

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Pour citer cet article

Pierre LAGRUE. JEUX OLYMPIQUES - L'U.R.S.S. et les Jeux [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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