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HROSWITHA VON GANDERSHEIM (935 env.-env. 1000)

Hroswitha von Gandersheim est considérée comme la première poétesse allemande. Née vers 935 dans une famille noble, Hroswitha (ou Hrotswitha, Hrotsvit, Roswitha) entre vers l'âge de vingt-trois ans au couvent des bénédictines de Gandersheim, où elle passera le reste de sa vie. Afin de neutraliser la moralité païenne qui règne dans les œuvres classiques, elle écrit vers 960 six drames en latin inspirés de Térence, mais reprenant des thèmes chrétiens : Gallicanus, Dulcitius, Callimaque, Abraham, Paphnuce et Sapience. Composés dans une prose rythmée, rude et parsemée de quelques rimes, ces textes sont destinés à l'édification de ses sœurs moniales et ne peuvent être comparées aux vains plaisirs qu'offrent d'autres textes profanes plus connus. Ces pièces ne sont d'ailleurs pas censées être représentées sur scène, mais simplement lues. Les manuscrits de Hroswitha furent redécouverts vers 1500 par l'érudit humaniste Konrad Celtis. Parmi les autres œuvres d'Hroswitha, figurent des poèmes narratifs fondés sur les légendes hagiographiques et deux chroniques en vers, l'une relatant les hauts faits d'Otton le Grand (Panegyris Oddonum), l'autre contant l'histoire du couvent de Gandersheim depuis sa fondation, en 852, jusqu'en 919.

— Universalis

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Écrit par

  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

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Universalis. HROSWITHA VON GANDERSHEIM (935 env.-env. 1000) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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