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PLANCHE GUSTAVE (1808-1857)

Critique littéraire, Gustave Planche entre en 1831 à la Revue des Deux Mondes, publication fort conservatrice où il fait une carrière brillante. Il exerce son magistère avec autorité, austérité et dogmatisme. Sa sévérité cruelle lui vaut beaucoup d'inimitiés. Très dur à l'encontre des romantiques de tous bords (Hugo, Musset, Balzac) et de l'idée démocratique, il s'en prend à tout ce qui est pour lui image de décadence et défend la tradition classique. Les drames romantiques lui paraissent des « enfantillages » et il combat le « réalisme » qu'il juge incompatible avec l'art. Il sait plus ou moins cacher sa partialité et ses partis pris sous des apparences d'indépendance intellectuelle, de logique analytique, d'inexorable rigueur et par son exigence d'une esthétique relevée. Tous ces traits lui valurent d'être un des critiques les plus appréciés des traditionalistes.

— Claude BURGELIN

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Écrit par

  • : professeur émérite de littérature française, université Lyon-II

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Pour citer cet article

Claude BURGELIN. PLANCHE GUSTAVE (1808-1857) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )