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LEKEU GUILLAUME (1870-1894)

D'origine belge, élève de Franck et de Vincent d'Indy, mort à vingt-quatre ans d'une fièvre thyphoïde, Guillaume Lekeu ne laisse qu'une œuvre très mince, dominée par une belle et prometteuse Sonate pour violon et piano (1892). Lekeu avait une personnalité très riche, très généreuse et attachante. On s'accordait, dans l'entourage de Franck, pour voir en lui le plus doué des disciples du maître, et sans doute aurait-il été le plus indépendant. Sa sonate, trop souvent rapprochée de celle de Franck, et qui inspira Proust (elle est peut-être l'original des « petites notes... »), n'est qu'une œuvre de jeunesse, avec des longueurs, des maladresses, mais elle contient d'admirables pages, un don mélodique et un élan extraordinaires. Lekeu laisse en outre deux Études symphoniques (1889-1890), un Trio (1890), des fragments d'opéras et de symphonies, enfin un Quatuor avec pianoet une Sonate pour violoncelle et piano que d'Indy achèvera tous deux pieusement.

— Philippe BEAUSSANT

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Écrit par

  • : directeur de l'Institut de musique et danse anciennes de l'Île-de-France, conseiller artistique du Centre de musique baroque de Versailles

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Pour citer cet article

Philippe BEAUSSANT. LEKEU GUILLAUME (1870-1894) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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