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ANERIO FELICE (1560 env.-1614)

Un des principaux compositeurs romains de son temps, l'Italien Felice Anerio succède en 1594 à son maître Giovanni Pierluigi da Palestrina au poste de compositeur de la Chapelle papale. Si ses œuvres de jeunesse sont pour la plupart profanes, il se tourne vers la musique sacrée après sa nomination au service du Saint-Père.

Né vers 1560 à Rome, Felice Anerio chante dans les chœurs de la chapelle Giulia sous la direction de Palestrina. Il calque son style sur celui de son illustre maître, à un point tel que plusieurs de ses pièces seront longtemps attribuées par erreur à ce dernier (par exemple, son Stabat Mater à 12 voix). Ses compositions plus tardives ne peuvent cependant pas être considérées comme de simples imitations de la manière de Palestrina, car elles comportent de nombreux passages où il exprime sa propre sensibilité, tout en restant fidèle aux qualités de l'école polyphonique romaine. Lorsque Felice Anerio meurt à Rome, dan la nuit du 26 au 27 septembre 1614, il laisse des madrigaux, sacrés et profanes, des canzonettas, des messes, des motets et de nombreuses autres pages de musique sacrée.

— Universalis

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  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

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Universalis. ANERIO FELICE (1560 env.-1614) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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