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ÉNERGIDE

D'après le botaniste Sachs (1892), l'énergide désigne le noyau et le territoire cellulaire soumis à son influence, même lorsqu'aucune membrane ne délimite le cytoplasme (cas des cœnocytes ou syncytiums). Sachs voyait surtout dans l'énergide une unité physiologique et avait suggéré, sans succès d'ailleurs, que ce terme remplaçât celui de cellule. Il est curieux de constater qu'on peut, dans des cas favorables, mettre en évidence l'espace occupé par chaque énergide d'un cœnocyte. Ainsi, une phase du cycle du Proteromonas (flagellé parasite du lézard vert), comprend une masse cœnocytique ayant jusqu'à soixante-quatre noyaux : si l'on plonge celle-ci dans une solution saline un peu hypertonique, on voit des énergides séparées par des lignes claires de cytoplasme transparent, jalonnées de petites vacuoles, et quand la masse se divise en flagellés à un seul noyau, c'est par ces lignes claires que les clivages se font.

— Jacques DAUTA

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Classification

Pour citer cet article

Jacques DAUTA. ÉNERGIDE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • CŒNOCYTE ou CÉNOCYTE ou SYNCYTIUM

    • Écrit par Jacques DAUTA
    • 646 mots

    Structure dérivée de la structure cellulaire et caractérisée par l'existence de noyaux plus ou moins nombreux au sein d'un cytoplasme indivis (absence de membrane plasmique). Synonymes de cœnocyte : syncytium, ou plasmode (ce dernier terme étant le plus souvent réservé aux cas...

Voir aussi