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DYNASTIE SONG

Après la chute des Tang en 907, l'Empire chinois connaît un demi-siècle de morcellement politique (période dite des Cinq Dynasties en Chine du Nord et des Dix Royaumes en Chine du Sud). Alors que, dans la plaine du fleuve Jaune, des dynasties affaiblies (Han postérieurs, de 947 à 951, et Zhou postérieurs, de 951 à 960) tentent d'imposer des souverains d'origine turque, un général chinois, Zhao Kuangyin (927-976) s'empare du trône des Zhou en 960 et fonde la dynastie des Song. Ce souverain, qui régna sous le nom de Taizu, entreprend de réunifier l'Empire. Lorsqu'il meurt en 976, il y est parvenu, à l'exception de la Chine du Nord qui n'est soumise que sous le règne de son frère et successeur, Taizong (976-997). Après le système très militarisé et centralisé de l'époque des Tang, les Song mettent en place un régime qui s'appuie sur la bureaucratie civile de l'Empire. En guerre quasi permanente avec ses voisins, l'Empire des Song manque de disparaître, en 1126, lors de la prise de la capitale, Kaifeng, et de la capture de l'empereur par les Jurchen, des « barbares » du Nord. La lignée impériale reconstitue son gouvernement à Hangzhou, au sud du fleuve Bleu, fondant en 1127 la dynastie des Song du Sud qui disparaît, en 1279, sous les coups des Mongols de Kubilaï, le petit-fils de Gengis khan.

— Pascal BURESI

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Pascal BURESI. DYNASTIE SONG [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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