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CARNEGIE ANDREW (1835-1919)

Né à Dunfermline (Écosse), Carnegie voit sa famille émigrer aux États-Unis, en 1848, et s'établir près de Pittsburgh. Après avoir été employé dans une manufacture de textile, il est télégraphiste ; travaillant ensuite dans une compagnie de chemins de fer, il préconise la mise en service de wagons-lits. En 1862, il fonde la Keystone Bridge Works – qui établit le premier pont métallique sur l'Ohio –, achète, en 1864, une société d'exploitation pétrolière et lance aux États-Unis le procédé Bessemer, en l'appliquant dans l'Union Iron Mills, qu'il crée en 1868. Misant sur la production de l'acier, il étend ses entreprises à Pittsburg ; il bénéficie sur place des ressources charbonnières toutes proches et des voies d'accès fluviales qui facilitent l'arrivée des minerais de fer. En 1892, malgré la dépression économique et des grèves sanglantes, les compagnies Carnegie continuent de progresser, aidées en cela par une législation sur les tarifs fort avantageuse. Quand les diverses sociétés se fondent en une United States Steel Corporation, en 1901, Carnegie est en position dominante sur le marché américain de l'acier ; il cède son empire à John Pierpont Morgan, se retire et consacre une part de ses revenus à créer, en 1905, la fondation qui porte son nom, par une dotation initiale de 10 millions de dollars ; il fonde également d'autres institutions à but philanthropique (musées, salles de concerts, théâtres, bibliothèques, fondations de recherche, fondations destinées à récompenser les actes héroïques ou à élever le niveau de vie des travailleurs). En 1903, il finance la construction à La Haye d'un temple de la Paix. Il est l'auteur de différents écrits : Triumphant Democracy (1886) ; The Gospel of Wealth (1889, L'Évangile de la richesse), The Empire of Business (1902) et Problems of Today (1909).

Philanthrope et pacifiste, il met en pratique une idée qui lui tient à cœur : après avoir fait fortune, un homme riche doit utiliser le surplus de ses biens pour le bénéfice de tous.

— Universalis

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Écrit par

  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

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Universalis. CARNEGIE ANDREW (1835-1919) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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