AÏMAG
À l'origine, chez les peuples turcs, mongols et parfois toungouso-mandchous, l'aïmag (ou aïmak, ou ayimaq) est une unité sociale plus ou moins étendue qui repose sur la parenté patrilinéaire.
À partir du XIIIe siècle, chez les Mongols, c'est une sous-tribu ayant un territoire de nomadisation propre, puis un grand fief et même un khanat.
À l'époque moderne, chez les Mongols (en Bouriatie et en République mongole), l'aïmag est devenu une unité territoriale administrative, correspondant en gros à une province. La République mongole compte dix-huit aïmag, subdivisés en somon et dirigés par une assemblée (Khural) formée des députés populaires d'aïmag.
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Écrit par
- Françoise AUBIN : directeur de recherche au C.N.R.S. et à la Fondation nationale des sciences politiques (C.E.R.I)
Classification
Pour citer cet article
Françoise AUBIN. AÏMAG [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )
Autres références
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KHALKHA
- Écrit par Françoise AUBIN
- 518 mots
Ethnie principale de la République mongole (qui s'est appelée successivement Mongolie-Extérieure puis république populaire de Mongolie), les Khalkha (ou Qalq-a, ou Xalx) étaient estimés à 1 777 730 en 1993, ce qui représente 78,8 p. 100 de la population totale du pays (2 256 000 hab.). Ils appartiennent...
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MONGOLIE, République mongole
- Écrit par Françoise AUBIN, Universalis, Marie-Dominique EVEN
- 7 802 mots
- 9 médias
...Contrairement au système russe, la coopérative correspondait à l'unité administrative inférieure, le sum(ou somon), sorte de préfecture, subdivision de l' aimag ou province (18 à l'époque communiste, 21 depuis 1994) ; et ses membres (quelque 540 familles par coopérative) ainsi que son bétail (quelque 60 000...
