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ACCRESCENT

Le qualificatif d'accrescent est donné, en morphologie végétale, à un organe qui, normalement, se trouve d'abord indépendant d'une autre partie de la plante, et qui, ensuite, vient s'y souder. Cette évolution caractéristique survient le plus souvent au cours et autour de la formation des fructifications. Ainsi, chez le chêne, l'akène, appelé « gland », est enchâssé dans une cupule accrescente ; chez le fraisier ou l'églantier, respectivement, fraise ou cynorrhodon sont de faux fruits pour le botaniste, car constitués par le réceptacle devenu charnu et rouge (convexe chez la fraise ou creux chez le fruit d'églantier), entouré par les restes du calice, accrescents à la suite de la croissance du réceptacle. Chez le physalis alkékenge, communément appelé « amour en cage », la baie est entourée par un sac membraneux, rouge, décoratif, qui est le calice accrescent. Chez le tilleul, l'accrescence du pédoncule inflorescentiel avec la bractée membraneuse permet l'anémochorie des fruits qu'il porte. Le terme voisin « concrescent » désigne plutôt plusieurs organes d'abord distincts, qui se développent en se soudant ensemble : par exemple, chez les rosacées, les cinq carpelles qui se soudent en donnant pomme ou poire.

— Jacques DAUTA

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