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1966 17e Championnat du monde de formule 1

Temps forts

La Fédération internationale de l'automobile a complètement modifié la réglementation : la cylindrée maximale des moteurs passe de 1 500 à 3 000 cm3. D'emblée, la possibilité d'obtenir le titre mondial s'envole pour Lotus (Jim Clark) et B.R.M. (Graham Hill, Jackie Stewart), car ces écuries ne sont pas parvenues à équiper leurs monoplaces d'un moteur aussi puissant, et les pilotes devront se contenter du moteur de l'an passé, gonflé à 2 000 cm3. Ferrari, qui a développé un V12 de 3 000 cm3 pour la Tipo 312, semble donc bien armée pour conquérir un nouveau titre mondial. Mais des différends entre les ingénieurs de la Scuderia et leur pilote vedette, John Surtees, vont rapidement provoquer le licenciement de ce dernier, qui trouvera refuge chez Cooper-Maserati. L'ancien champion du monde Jack Brabham a, de son côté, monté sa propre écurie et, en association avec le motoriste australien Repco, présente une monoplace qui va rapidement se révéler compétitive, la BT20.

Le 3 juillet à Reims, Jack Brabham obtient son premier succès au volant de la Brabham. Avec cette automobile fiable et puissante, Jack Brabham enchaîne les victoires et, à l'issue du Grand Prix d'Allemagne, disputé le 7 août sur le circuit du Nürburgring, qu'il s'adjuge, il est déjà couronné champion du monde. Pour la première fois, un pilote obtient le titre mondial au volant d'une formule 1 à ses propres couleurs.

— Pierre LAGRUE

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Écrit par

  • : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs

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