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Va-nu-pieds

  • Nom invariant en genre et en nombre

Définition

  1. qui ne peut avoir de souliers, gueux

"va-nu-pieds" dans l'encyclopédie

  • NU-PIEDS RÉVOLTE DES (1639-1640)

    • Écrit par Louis TRENARD
    • 2 339 mots

    Le premier officier chargé d'appliquer l'édit sur les teintures est tué sur le parvis de la cathédrale ; les maisons des traitants sont pillées, le bureau des aides attaqué ; un horloger, Gorin, prétend être le lieutenant de Jean Va-Nu-Pieds et prend la tête de l'émeute. L'agitation règne à Caen et à Bayeux. Richelieu, qui ne veut pas détourner une armée des frontières pour rétablir l'ordre, conseille à ses agents d'agir avec adresse, puis le Conseil royal décide d'écraser la province rebelle : la répression est confiée au colonel Gassion et à ses troupes étrangères qui pillent Avranches et dispersent les Va-Nu-Pieds.

  • LA RABOUILLEUSE, Honoré de Balzac Fiche de lecture

    • Écrit par Philippe DULAC
    • 6 767 mots
    • 1 média

    Ce dernier se découvre un don pour la peinture, au grand dam de sa mère qui voit là un « état de va-nu-pieds ». Philippe, lui, s'engage dans la Grande Armée et devient vite capitaine et officier d'ordonnance de l'Empereur. Survient Waterloo. Le jeune officier, devenu demi-solde, ne s'adapte pas à la vie civile et sombre dans la débauche. Il vole et ruine peu à peu sa famille à cause de ses dettes de jeu, allant jusqu'à dérober le pécule que sa grand-tante Descoings comptait miser à la loterie ; n'ayant pu jouer la combinaison qui s'avère gagnante, celle-ci meurt de commotion.

  • FORMULETTES

    • Écrit par Marc SORIANO
    • 9 374 mots

    Ainsi voit-on surgir dans cette célèbre « Mère Michel qui a perdu son chat » l'ombre du « Père Lustucru » qui fut l'un des chefs de la révolte des Va-nu-pieds en Normandie, dans la première moitié du xviie siècle : toutefois, le plus vraisemblable, c'est qu'il ne s'agit pas là d'une donnée originelle, mais d'un détail ajouté au cours d'une des « actualisations », des « remises à jour » qui ont assuré la transmission de ces formulettes jusqu'à nous.

  • PLOTIN (205-270)

    • Écrit par Maurice de GANDILLAC
    • 27 067 mots

    Car Eros est un va-nu-pieds, fils clandestin de Pauvreté et d'Expédient (Banquet, 203 b-c), mais d'autres textes platoniciens, qui le font naître d'Aphrodite, le présentent comme un « dieu » (Phèdre, 242 d), non simplement comme un « grand démon ». Plotin hérite cette ambiguïté, mais elle correspond dans sa pensée à une polysémie fondamentale. S'il faut bien distinguer deux mères et deux enfants, ce ne sont au vrai que les deux faces inséparables du même dynamisme infini ; l'amour céleste (« uranien ») se confond avec le regard supérieur de l'Âme du monde dans sa permanente contemplation de l'intelligible ; l'amour vulgaire (« pandémien ») correspond à cette « convoitise » qui meut la troisième hypostase pour transposer continûment en « faire » – poièsis – ce qu'au plus haut d'elle-même elle ne cesse, « là-haut », de « voir » – théôria – (Enn.

  • PÈLERINAGES & LIEUX SACRÉS

    • Écrit par Alphonse DUPRONT
    • 125 280 mots
    • 6 médias

    Les termes de « pèlerinage » et de « lieu sacré » sont typiquement occidentaux : si l'on met à part les langues germaniques, ce sont les formes latines de peregrinatio et de loca sacra qui sont, non seulement dans les parlers latins mais aussi dans tout le monde anglo-saxon, les racines communes du vocabulaire vernaculaire désignant ces faits essentiels de l'expérience religieuse.

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