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Hyomandibulaire

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. en zoologie, élément dorsal de l'arc hyoïdien du splanchnocrâne des reptiles

"hyomandibulaire" dans l'encyclopédie

  • PLACODERMES

    • Écrit par Hervé Léo LELIÈVRE
    • 9 923 mots
    • 4 médias

    L'ensemble devait être suspendu à l'endocrâne soit par un hyomandibulaire, soit par un épihyal associé à un cartilage operculaire. Cependant, les fossiles dont cette région est conservée sont peu nombreux (certains rhénanides, ptyctodontes). Selon une autre hypothèse, la suspension des mâchoires se ferait selon un mode qui rappelle l'autostylie des chimères (chondrichthyens) ou des dipneustes (tétrapodomorphes).

  • GNATHOSTOMES

    • Écrit par Philippe JANVIER
    • 11 785 mots
    • 2 médias

    Parfois, le palatocarré n'est plus attaché à la boîte crânienne que par un élément de l'arc pharyngien suivant, le hyomandibulaire (suspension hyostylique), comme c'est le cas chez les requins les plus évolués. Inversement, le palatocarré peut perdre complètement sa mobilité et fusionner avec la boîte crânienne, comme chez les chimères, les dipneustes ou les tétrapodes (suspension autostylique ou holostylique).

  • CRÂNE

    • Écrit par Yves FRANÇOIS, Didier LAVERGNE, Pierre-Antoine SAINT-ANDRÉ
    • 28 844 mots
    • 5 médias

    Sa partie ventrale constitue une partie de l'appareil hyoïde, mais l'élément dorsal, l'hyomandibulaire, est maintenant associé à l'appareil auditif ; sous le nom de columelle, il s'étend entre la capsule otique (connexion primitive conservée) et la membrane du tympan (fig. 4) ; la columelle, unique osselet de l'oreille moyenne des tétrapodes inférieurs, traverse la cavité tympanique, qui représente une poche viscérale antérieure (le spiracle des sélaciens), en communication avec le pharynx.

  • SARCOPTÉRYGIENS

    • Écrit par Philippe JANVIER
    • 20 756 mots

    Les différences majeures entre les elpistostégaliens et les premiers tétrapodes sont la présence, chez ces derniers, de doigts aux membres pairs (et la disparition corrélative des rayons dermiques, ou lépidotriches), le contact entre le bassin et la colonne vertébrale par l'intermédiaire de côtes sacrales, la perte du contact entre la ceinture pectorale et le crâne, une réduction des écailles couvrant la surface dorsale du corps, la disparition de l'opercule (bien qu'une fente branchiale fonctionnelle persiste) et la réduction de l'hyomandibulaire (transformé en stapes).

  • REPTILES

    • Écrit par Pierre CLAIRAMBAULT
    • 21 890 mots
    • 8 médias

    Comme chez les Amphibiens, l'oreille moyenne ne comprend qu'un seul os, la columelle, vestige de l'hyomandibulaire ichthyen. L'étude de la préhension des aliments fait apparaître, sans vouloir lier à tout prix et contre toute évidence anatomie et comportement, divers exemples d'une bonne adaptation de l'organe à la fonction. La plupart des Squamates possèdent un cinétisme crânien, qui se manifeste par l'intermédiaire de deux processus différents : d'une part, la mobilité propre du carré (streptostylie) par rapport à la boîte crânienne, dorsalement, et à la mâchoire inférieure, ventralement ; d'autre part, la mobilité (peu importante, il est vrai) de la portion antérieure du dermocrâne par rapport à la portion postorbitaire.

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