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Coappartenance

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. fait d'appartenir simultanément à un même ensemble

"coappartenance" dans l'encyclopédie

  • ANAXAGORE (env. 500-428 av. J.-C.)

    • Écrit par Fernando GIL, Pierre-Maxime SCHUHL
    • 10 218 mots
    • 1 média

    La coappartenance des parties n'entraîne pas leur dissolution dans le tout, pas plus que les ensembles ne s'obtiennent, comme ce sera le cas chez Démocrite, par une addition instable d'éléments isolés. La position d'Anaxagore est originale. L'univers se trouve ordonné par des principes de continuité et de structuration, dont la portée est universelle : « Il y a beaucoup de choses de toute sorte dans tout ce qui est assemblé : les semences de toutes les choses, avec toutes sortes de figures et de couleurs et de goûts » (Simplicius, In Physica, 34, 29).

  • MONDE

    • Écrit par Jean LADRIÈRE
    • 32 755 mots

    Penser les formes dans leur coappartenance, c'est les penser à partir d'un jaillissement originel qui les tient à l'avance toutes ensemble dans l'indétermination d'une virtualité pure et les projette au lieu de leur apparition concrète par un acte différenciateur qui les revêt de la figure qu'elles ont en propre. L'analyse scientifique s'efforce de retrouver les différents moments de cette genèse.

  • SYSTÈME, épistémologie

    • Écrit par Jean LADRIÈRE
    • 22 936 mots

    Ce qui fait le caractère systématique du système, c'est donc essentiellement, semble-t-il, la coappartenance des catégories au sein du réseau conceptuel qui fait l'armature du système. Celui-ci fait voir comment chacune des catégories mises en œuvre appelle, directement ou indirectement, chacune des autres. Bien entendu, ces liaisons sont exprimées dans des propositions, mais c'est le lien entre concepts beaucoup plus que le lien entre propositions qui paraît déterminant.

  • TECHNIQUE

    • Écrit par Cornélius CASTORIADIS
    • 68 676 mots

    Ce que deux sociétés « matriarcales » possèdent en commun exclut des imputations terme à terme de traits séparables sans dommage ; ce lot commun laisse certes subsister (et même fait voir beaucoup plus clairement) la coappartenance des différents moments d'une culture ; mais appeler celle-ci « détermination » réciproque est une tautologie fallacieuse.

  • SCIENCES ET PHILOSOPHIE

    • Écrit par Alain BOUTOT
    • 97 417 mots
    • 6 médias

    La science et la philosophie furent longtemps inséparables. Dans l'Antiquité, la philosophie représentait la science suprême, celle « des premiers principes et des premières causes ». Les autres sciences, et notamment la physique, recevaient d'elle leurs fondements. Cette alliance s'est trouvée brisée au xviie siècle, avec l'apparition de la méthode expérimentale et le développement des sciences positives.

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