Askar
- Nom masculin singulier
Définition
- en histoire, fantassin de la garde du sultan Sidi-Mohammed
Synonyme
- ascar
"askar" dans l'encyclopédie
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FELLAGHA
- Écrit par Jean-Charles BLANC
- 1 098 mots
Le mot fellagha entre dans la langue française au début de la Première Guerre mondiale, lors du soulèvement de Khalīfa ibn ‘Askar dans le Sud tunisien. C'est sous ce terme que les troupes françaises désignent les rebelles, le terme sera de nouveau utilisé entre 1952 et 1954 lors du mouvement d'indépendance tunisien, la presse européenne l'utilisant alors invariablement pour désigner tous les nationalistes, quels qu'ils soient, formant des groupes armés et engagés dans la lutte politique contre le colonialisme.
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KIRGHIZSTAN
- Écrit par Arnaud RUFFIER, Denis SINOR, Julien THOREZ et Encyclopædia Universalis
- 30 447 mots
- 5 médias
Une nouvelle figure issue du groupe des réformateurs communistes, Askar Akaïev, est élu président en octobre 1990. Le pouvoir d'Askar Akaïev veille dès lors à mettre un terme à ces rivalités et à contenir le discours nationaliste. Il endosse ainsi un rôle de modérateur entre les nationalistes kirghizes et la minorité slave. Après l'indépendance, Akaïev, élu président le 12 octobre 1991, contrairement aux autres pouvoirs centrasiatiques, va, dès le début, jouer le jeu de la démocratisation.
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CAIRE LE
- Écrit par Éric DENIS et Gaston WIET
- 32 184 mots
- 7 médias
Dès l'avènement à Bagdad de la dynastie abbasside (749), les préfets ne se sentirent plus en sécurité à Fostat et s'installèrent au nord, en un lieu dit al-Askar (le « camp »). En instituant un pouvoir autonome, Ahmed ibn Tulun (870) fonda, plus au nord, sa propre cité palatine : sa mosquée, qui existe encore, en précise l'emplacement. La raison de ces divers déménagements fut donc le souci de loger à l'abri des émeutes les chefs responsables, et la création du Caire relève de cette même explication.
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ISLAM (La religion musulmane) Les sciences religieuses traditionnelles
- Écrit par Chafik CHEHATA, Roger DELADRIÈRE, Daniel GIMARET, Guy MONNOT et Gérard TROUPEAU
- 66 928 mots
- 1 média
Ainsi le qāḍī al-‘askar était désigné pour connaître des litiges qui surgissaient entre gens de l'armée. D'un autre côté, une sorte de juridiction administrative a vu le jour sous l'étiquette de dār-al-maẓālim, qui avait à connaître des plaintes portées contre l'administration. Cette juridiction n'était point astreinte à appliquer la lettre de la loi islamique, mais pouvait juger « en équité ».