Acquisition

"acquisition" dans l'encyclopédie

• ACQUISITION DE LA SYNTAXE

  • Écrit par Michèle KAIL
  • 6 688 mots
  • 1 média

  Au-delà des divergences restent affirmées l’idée d’un équipement inné pour l’acquisition de la grammaire et celle de l’autonomie du savoir grammatical fonctionnant de manière modulaire au regard des autres domaines de la cognition. L’explication fonctionnelle de l’acquisition syntaxique L’autre courant, fonctionnaliste ou émergentiste, s’inspire des grammaires cognitives et soutient qu’en dépit de sa complexité la grammaire peut être apprise.

• ACQUISITION DU LEXIQUE

  • Écrit par Dominique BASSANO
  • 5 579 mots

  L’acquisition est ainsi influencée par des facteurs tels que la fréquence d’un mot dans l’input, sa saillance ou sa transparence morphologique. La construction du sens est au cœur de l’acquisition lexicale. L’enfant doit associer les unités langagières aux référents ou classes de référents pertinents, tâche délicate comme en témoignent les sous-extensions et sur-extensions initiales.

• ACQUISITION DU RÉCIT

  • Écrit par Michel FAYOL
  • 6 087 mots

  Enfin, si l’acquisition de la superstructure narrative s’avère précoce et dépend fortement du contact avec les récits lus ou relatés en interaction avec autrui, un apprentissage explicite ultérieur par instruction est possible et efficace en compréhension comme en production. – L’acquisition des marques linguistiques assurant la continuité référentielle (déterminants, pronoms, etc.

• ACQUISITION DE LA PRAGMATIQUE DU LANGAGE

  • Écrit par Josie BERNICOT
  • 6 892 mots

  L’acquisition de la pragmatique du langage (S. Ervin-Tripp) correspond à l’acquisition des usages du langage considérés du point de vue cognitif, social et culturel. Les recherches sont réalisées dans le cadre théorique de la philosophie du langage. Tout énoncé est considéré comme un acte de langage défini par l’acte social posé intentionnellement par le locuteur, « dire, c’est faire » (J.

• ACQUISITION DU NOMBRE ET DU CALCUL

  • Écrit par Jean-Paul FISCHER
  • 11 363 mots

  Les nombres entiers naturels sont à la base de l’édifice arithmétique. Mais ils résultent déjà d’une abstraction : on ne voit jamais « trois », mais des collections de « trois arbres », « trois vaches », etc. Ensuite, les calculs élémentaires s’opèrent sur les nombres, et les décompositions canoniques des nombres peuvent s’appuyer sur les opérations (addition et multiplication) : 324 = 3 × 100 + 2 × 10 + 4.