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DÉGÉNÉRESCENCE

Articles

  • CRIMINOLOGIE

    • Écrit par Jacques LÉAUTÉ
    • 8 854 mots
    • 1 média
    ...qui pouvaient ne pas s'être manifestés dans les générations intermédiaires, lui paraissait expliquer cette singularité. On croyait encore au rôle de la dégénérescence, dont le médecin français Morel (1809-1879) avait décrit l'action dans son Traité des dégénérescences (1857). La découverte...
  • DÉCADENCE

    • Écrit par Bernard VALADE
    • 9 945 mots
    ...opèrent bien souvent avec retard : le reflux avait déjà commencé, la ferveur était retombée. Les doutes s'étaient multipliés. Ainsi l'hypothèse d'une dégénérescence des races, sommairement écartée dans l'article précédemment cité, est au cœur de la correspondance échangée par Tocqueville et Gobineau...
  • DÉMENCE

    • Écrit par Raymond ESCOUROLLE, Universalis, Joël GREGOGNA
    • 5 189 mots
    ...est l'un des éléments de discussion nosologique. Cela est d'autant plus vrai que les lésions microscopiques (association de lésions neuronales à type de dégénérescence neurofibrillaire, de dégénérescence granulo-vacuolaire et de plaques séniles) sont communes à la sénescence physiologique et à la maladie...
  • EUGÉNISME

    • Écrit par Universalis, André PICHOT, Jacques TESTART
    • 4 958 mots
    • 1 média
    ...représenter le progrès, on ne pouvait lui imputer ces maux. Comme l'époque était scientiste, on chercha une cause « médicale », et on la trouva : ce fut la dégénérescence. Celle-ci devint alors un leitmotiv idéologique et une explication universelle pour tous les troubles, de la tuberculose jusqu'à la criminalité,...
  • FOLIE (histoire du concept)

    • Écrit par Alphonse DE WAELHENS
    • 4 755 mots
    • 1 média
    ...l'intrusion d'une cause déterminante qui ôte l'usage de la volonté ; or, cette cause n'existe pas. Folle et coupable, telle est la folie criminelle. Quant à la dégénérescence, si elle est soumise à un strict déterminisme, il n'y a guère d'occasions de reconnaître en elle le visage ou les signes de l'innocence....
  • JANET PIERRE (1859-1947)

    • Écrit par Jacques POSTEL
    • 867 mots

    Philosophe et psychiatre français. Neveu du philosophe Paul Janet qui l'orienta vers la philosophie, Pierre Janet entra à l'École normale supérieure et fut reçu à l'agrégation en 1882. Professeur aux lycées de Châteauroux puis du Havre, il soutient, en 1889, sa thèse de doctorat en lettres (...

  • MAGNAN JACQUES JOSEPH VALENTIN (1835-1916)

    • Écrit par Jacques POSTEL
    • 516 mots

    Psychiatre français. Après des études de médecine à Montpellier et à Lyon, Magnan vient à Paris, où il est reçu au concours de l'internat des hôpitaux. Il y apprend la psychiatrie dans les services de Marce, Lucas, J.-P. Falret et Baillarger. Nommé « médecin interne » du tout nouveau...

  • MOREL BENEDICT AUGUSTIN (1809-1873)

    • Écrit par Universalis, Jacques POSTEL
    • 691 mots
    • 1 média

    Benedict Augustin Morel est un psychiatre français né à Vienne, en Autriche, le 2 décembre 1809. Son père était fourrier de l’armée de Napoléon Ier, sa mère de petite noblesse autrichienne. Après des études classiques et religieuses à Luxembourg, Morel commence sa médecine à Paris, où...

  • RACE

    • Écrit par Daniel de COPPET, Universalis
    • 4 650 mots
    ...comportements culturels. Mais, pour expliquer les variations tout en posant l'unité du phénomène humain, il faut croire qu'à partir d'un modèle originel les hommes se sont peu à peu distingués de lui pour « dégénérer » au fur et à mesure qu'ils s'éloignaient de la zone tempérée. Car, écrit Buffon, « c'est...
  • TROUBLES DÉPRESSIFS

    • Écrit par Emmanuelle CORRUBLE
    • 4 342 mots
    La répétition des épisodes dépressifs conduit à une dégénérescence neuronale et à des modifications morphologiques des structures cérébrales. Celles-ci pourraient être liées aux effets de l’excès d’imprégnation glucocorticoïde, probablement secondaire au stress chronique. Une atrophie hippocampique...