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QUERELLE DES IMAGES

En 726, l'empereur Léon III détruit une image (icône) du Christ très vénérée qui se trouve au-dessus de la Chalkê, la porte de bronze de son palais à Constantinople. C'est le premier épisode de la crise iconoclaste, d'une politique impériale de destruction des images sacrées, confirmée par un édit en 730. Plutôt que l'influence de l'islam tout proche ou un geste antireligieux, il faut y voir la volonté de l'empereur de purifier la religion populaire et de limiter l'influence des moines, grands défenseurs des images. L'iconoclasme atteint sont point culminant sous l'empereur Constantin V (741-775). Des moines subissent le martyre pour défendre les images. L'impératrice Irène ramène le calme en convoquant à Nicée (787) un concile, le septième œcuménique, qui reconnaît la légitimité de la vénération des images. La crise reprend en 813 pour s'apaiser définitivement en 843. Les icônes ne seront plus contestées mais elles doivent être exécutées selon de rigoureux principes théologiques. La vénération ne va pas à la représentation matérielle mais au prototype, la personne de ceux qui sont représentés et dont l'image fixe la présence.

— Jean-Urbain COMBY

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Écrit par

  • : professeur émérite d'histoire de l'Église à la faculté de théologie de l'université catholique de Lyon

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Pour citer cet article

Jean-Urbain COMBY. QUERELLE DES IMAGES [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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