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CHIROPTÈRES ou CHAUVES-SOURIS

Systématique

Les Chiroptères se répartissent en deux sous-ordres : les Mégachiroptères chez lesquels le 2e doigt comportant trois phalanges est indépendant du 3e doigt ; les Microchiroptères qui ont au contraire le 2e doigt pourvu de deux phalanges étroitement associé au 3e doigt.

Les Mégachiroptères constituent une seule famille : les Pteropidae, dont tous les représentants habitent les régions tropicales et subtropicales. En font partie les grandes Chauves-Souris frugivores que sont les roussettes et les Pteropus.

Les Microchiroptères se divisent en une quinzaine de familles qui peuplent la totalité du globe, à l'exception des régions polaires. Parmi les plus communes, on doit citer : les Rhinolophidae, dont le genre Rhinolophus est des plus communs dans l'Ancien Monde ; les Phyllostomatidae, chez lesquels on trouve des genres adaptés aux régimes alimentaires les plus variés (Trachops sud-américain, carnivore ; Macrotus nord-américain, entomophage ; Leptonycteris d'Amérique centrale, pollinivore ou nectarivore ; Desmodus, Diphylla et Diaemus, tous d'Amérique tropicale, hématophages...) ; les Vespertilionidae, qui groupent de 300 à 400 espèces réparties dans le monde entier, parmi lesquelles le murin commun (Myotis myotis), l'oreillard (Plecotus auritus), la pipistrelle (Pipistrellus pipistrellus), la grande sérotine (Vespertilio serotinus), sont très communs en Europe.

— Robert MANARANCHE

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Écrit par

  • : docteur ès sciences, maître assistant à l'université de Paris-VII

Classification

Pour citer cet article

Robert MANARANCHE. CHIROPTÈRES ou CHAUVES-SOURIS [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Médias

Chauve-souris - crédits : Planeta Actimedia S.A.© Encyclopædia Universalis France pour la version française.

Chauve-souris

Chauve-souris <it>Myotis myotis</it> ou grand murin - crédits : H-P. Stutz/ D.R.

Chauve-souris Myotis myotis ou grand murin

Autres références

  • ANTHROPOLOGIE DES ZOONOSES

    • Écrit par Frédéric KECK, Christos LYNTERIS
    • 3 954 mots
    • 4 médias
    ...raisonnement qui accusent les rats de la transmission en décrivant leurs conditions de vie (cas de la peste des chiffonniers à Paris en 1920). La désignation des chauves-souris comme réservoirs d’un grand nombre de zoonoses – rage, Ebola, SRAS, Nipa, Hendra… – tient à leur capacité à échanger des virus entre espèces...
  • COMPORTEMENT ANIMAL - Fondements du comportement

    • Écrit par Dalila BOVET
    • 2 830 mots
    • 5 médias
    D'autres facteurs peuvent rythmer le comportement. Certains animaux nocturnes suivent le rythme de la lune : les chauves-souris roussettes de Jamaïque préfèrent l'obscurité qui leur permet d'être cachées tant pour attraper leurs proies que pour éviter les prédateurs. Elles-mêmes n'ont pas besoin de...
  • CORONAVIRUS

    • Écrit par Gabriel GACHELIN
    • 2 689 mots
    • 1 média
    ...devenus spécifiques à l’homme et endémiques chez ce dernier. Dans les trois cas les plus virulents, ils dérivent de virus présents chez des chauves-souris . Un changement (ou peut-être plusieurs) dans le génome viral, dont on ne connaît pas toujours la nature avec certitude, lui a tout d’abord permis de se...
  • CYANOBACTÉRIES ou CYANOPHYCÉES, anc. ALGUES BLEUES

    • Écrit par Pierre BOURRELLY, Jean Claude LEFEUVRE
    • 2 711 mots
    • 3 médias
    ...dépendant de l'archipel des Mariannes dans le Pacifique. Constatant que la population Chamorro de cette île consomme lors de certaines fêtes des roussettes (chauve-souris frugivore du genre Pteropus) largement contaminées par le BMAA, Cox a recherché la source de BMAA. Il a pu ainsi montrer que ces roussettes...
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Voir aussi