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Assertion

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en logique, proposition soutenue comme vraie

"assertion" dans l'encyclopédie

  • MODE, grammaire

    • Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
    • 1 301 mots

    Terme emprunté par la grammaire à la logique, qui appelle « modale » une proposition dont l'assertion n'est pas nue, mais modifiée par la relation que le sujet énonciateur entretient avec sa propre assertion (classiquement, le nécessaire, le possible et leurs contraires). Le système verbal a étendu cette acception à la traduction, de façon différente selon les langues, d'une complexité d'attitudes en face de la réalité (constatif ou indicatif, jussif ou impératif, optatif, causatif, ergatif, éventuel, intensif, etc.

  • VACUITÉ, notion de

    • Écrit par Paul MAGNIN
    • 10 438 mots

    L'être de la première assertion correspond à la vérité ordinaire, le non-être à la vérité supérieure. La deuxième assertion sera considérée comme touchant à une vérité supérieure au regard de la première, qui est ordinaire. Mais, à son tour, cette deuxième assertion est qualifiée de vérité ordinaire au regard de la troisième. On procède ainsi jusqu'à la quatrième assertion, par dégagement successif, par raisonnement apophatique, le seul à rendre compte de la vacuité universelle et de la double vérité.

  • MODALITÉ, linguistique

    • Écrit par Robert SCTRICK
    • 3 887 mots

    L'autre acception reprend les distinctions de la logique classique, qui ont été déjà analysées par Aristote et, depuis, restent toujours au cœur des problèmes du jugement : lorsqu'un prédicat se trouve affecté d'un élément qui lui est conjoint et qui, sans en modifier le sens, a néanmoins pour effet de faire passer sur lui-même l'assertion principale, on dit que l'énoncé est modalisé.

  • DATIF

    • Écrit par Robert SCTRICK
    • 976 mots

    Comme trace de l'énonciation, le datif renvoie à un simple point de vue d'où s'origine la prise en charge de l'assertion. Il va de soi que ces valeurs ne sont discriminantes que lorsque le datif s'oppose, en tant que cas non prépositionnel, à l'ablatif avec la plupart de ses valeurs de localisation, ou à l'instrumental lorsqu'il existe. Hors de cette opposition, le datif a hérité (cas du grec classique ou de l'allemand) leurs valeurs.

  • JUGEMENT

    • Écrit par Noël MOULOUD
    • 37 774 mots

    Encore peut-on distinguer la proposition pure et simple, qui contient ce qui est signifié par l'assertion, et l'assertion complète, la prise de position : la différence apparaît dans les formes où l'assertion se redouble hors de la proposition, par exemple : « Il est vrai qu'il viendra demain. » On pourrait remarquer dans un autre sens que l'assertion est plus ou moins complète logiquement, qu'elle peut être un simple commentaire de la situation présente qui n'exhibe pas tous ses titres de validité : l'assertion « il fait chaud » est moins complète que l'assertion « il fait une température de 25 0C dans cette pièce à l'instant t », car la première se contente de solliciter l'adhésion des interlocuteurs présents à une même situation, alors que la seconde apporte les critères d'un jugement objectif et indépendant des impressions occasionnelles.

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