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NÉGATIVITÉ, philosophie

Articles

  • EXISTENCE PHILOSOPHIES DE L'

    • Écrit par Jean WAHL
    • 6 166 mots
    • 3 médias
    ...qui est destructrice ? C'est ainsi une pensée analogue à celle de Jacob Boehme que l'on rencontre. La grandeur de Hegel est d'avoir fait apparaître la négativité, ce qu'il appelle la peine et le travail du négatif, à l'intérieur d'un schème rationnel de l'idée. C'est cette vision du Dieu perdu et du néant...
  • IMMANENCE ET TRANSCENDANCE

    • Écrit par Robert MISRAHI
    • 4 283 mots
    • 1 média
    ...mais cette émergence n'a plus rien de commun avec le mouvement classique vers les hauteurs (encore présent chez Nietzsche). C'est que le néant est plutôt la négativité, l'acte de néantisation de l'être qu'opère la réalité humaine. L'essence de cette réalité, qui est son existence même et non une définition...
  • INFINI, philosophie

    • Écrit par Emmanuel LÉVINAS
    • 6 354 mots
    ...autre : rien ne limiterait la pensée de la pensée. La pensée de la pensée, c'est l'infini. Mais le dépassement du connaissable donné – que Hegel appelle négativité – est un processus de détermination. Son résultat est concept. Hegel aura montré précisément que la négativité est une détermination...
  • MORALE

    • Écrit par Éric WEIL
    • 15 745 mots
    ...imposer, soit que les déterminations de son propre être empirique, ce qu'on appelle son psychisme, entrent en un conflit insoluble avec sa conscience. Mais cette négativité est celle d'un être positivement donné, empiriquement déterminé – déterminé, donc fini et qui ne se suffit pas –, d'un être indigent....
  • NÉANT

    • Écrit par Jean LEFRANC
    • 3 220 mots
    ...hégélienne n'est en rien la logique formelle que Rudolf Carnap mettait en œuvre, mais une ontologie qui pose l'être si abstrait, si indéterminé qu'on le pense. Et la négativité ne survient pas dans l'être comme de l'extérieur : elle est inhérente à la réalité même dont elle rythme le développement. Le ...
  • RIEN (philosophie)

    • Écrit par Jean GREISCH
    • 1 252 mots

    « Non, rien de rien, non, je ne regrette rien... » : tout le monde, ou presque, connaît la chanson d'Édith Piaf. Quel sort les penseurs doivent-ils réserver au « rien » ? S'agit-il d'un signifiant vide, indicible et impensable, voire d'une puissance de mystification, qui entraîne la ...