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7-18 février 1991

Royaume-Uni. Regain du terrorisme irlandais à Londres

Le 7, à Londres, la résidence du Premier ministre est la cible de trois obus de mortier, tirés à partir d'une camionnette garée non loin de là. Manquant leur cible de peu, ils blessent néanmoins trois personnes et occasionnent des dégâts matériels. L'attentat intervient alors que John Major a réuni les principaux ministres de son gouvernement pour un cabinet de guerre consacré au conflit du Golfe. L'Armée républicaine irlandaise (I.R.A.) revendique cette action, dont les auteurs parviennent à prendre la fuite. John Major exprime son « mépris » pour de tels actes et affirme que le terrorisme « ne peut pas intimider la démocratie ».

Le 18, deux bombes explosent dans des gares londoniennes. La première à Paddington, très tôt le matin, ne cause que des dégâts matériels, mais la seconde, à l'heure de pointe, tue une personne et en blesse 43 autres dans le hall de la gare Victoria. L'I.R.A., qui revendique de Dublin ces attentats, renoue ainsi avec l'attaque de lieux publics à Londres, abandonnée après l'explosion d'une bombe dans le grand magasin Harrod's en décembre 1983, qui avait fait six morts et de nombreux blessés.

— Universalis

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