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21 octobre 1986

France. Accord sur les procédures de licenciement ; grève dans le secteur public pour la défense des salaires et de l'emploi

Un accord intervient au terme des négociations ouvertes le 9 juillet entre le patronat et les syndicats afin de trouver les mesures susceptibles de remplacer l'autorisation administrative préalable de licenciement, supprimée par la loi du 3 juillet. Dans un premier temps, la C.F.D.T. approuve seule les propositions du C.N.P.F. Elle est rejointe d'abord par la C.F.T.C., puis, après des hésitations, par F.O. La C.G.T. et la C.G.C. refusent cet accord, tandis que la C.G.P.M.E., qui représente les petites et moyennes entreprises, ne signe pas pour l'instant. Une loi rédigée à partir des termes de cet accord sera définitivement votée le 20 décembre.

Le 21 également, les syndicats C.G.T., F.E.N., F.O., C.F.D.T., Autonomes, ainsi que certaines fédérations C.F.T.C. et C.G.C. de la fonction publique et du secteur public lancent un mot d'ordre de grève pour défendre les salaires et l'emploi. Si la participation est importante dans certaines branches (enseignement, administrations centrales, E.D.F.-G.D.F., S.N.C.F.), elle est inégale : le mot d'ordre est moins suivi aux P.T.T., et les transports publics, paralysés à Marseille ou à Toulouse, ne sont que peu affectés à Paris ; la télévision diffuse un programme minimal. La journée est marquée, dans la capitale, par plusieurs défilés séparés dont le plus important, celui de la C.G.T., rassemble près de 20 000 personnes.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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