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2-30 septembre 1987

France. Succès des anti-indépendantistes au référendum en Nouvelle-Calédonie

Le 2, Jean-Marie Tjibaou, président du F.L.N.K.S., réaffirme que le mouvement indépendantiste ne participera pas au référendum d'autodétermination et boycottera les institutions régionales qui pourront en découler.

Le 9, les partisans du maintien de l'île au sein de la République organisent, à Nouméa, une « fête de la liberté », qui réunit environ vingt mille caldoches et à laquelle participent, en duplex de Paris, Bernard Pons, François Léotard et Jacques Toubon,

Le 13, les opérations de vote se déroulent dans le calme et 59,10 p. 100 des électeurs prennent part au scrutin, ce qui est largement supérieur aux prévisions les plus optimistes. Avec 98,30 p. 100 des suffrages exprimés, les « loyalistes » obtiennent une victoire sans équivoque.

Le 17, le Premier ministre se rend en Concorde à Nouméa, où il est accueilli avec enthousiasme par plusieurs milliers de personnes. Estimant qu'il ne doit y avoir « ni vainqueurs ni vaincus », Jacques Chirac invite les indépendantistes à dialoguer avec le gouvernement et à accepter le nouveau statut d'autonomie en préparation. Le même jour, sur T.F.1, François Mitterrand met en garde contre le caractère « dramatique » que pourrait avoir le maintien d'« inégalités de type colonial » en Nouvelle-Calédonie.

Le 30, deux gendarmes sont tués par deux jeunes Canaques au cours d'une opération de police judiciaire dans la tribu de Tiaoué, à Koné, sur la côte ouest du territoire.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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