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2-27 janvier 2006

Côte d'Ivoire. Troubles violents fomentés par les partisans du régime

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Le 2, des hommes armés – mutins ou anciens rebelles – attaquent le camp d'Akouédo, principale base militaire du pays, dans la banlieue d'Abidjan. L'armée reprend le contrôle du camp à l'issue de combats qui font dix morts selon un bilan officiel.

Le 15, le Groupe de travail international (G.T.I.) chargé de veiller au processus de paix issu de l'accord d'avril 2005 juge que le Parlement, dont le mandat est arrivé à échéance en décembre, doit être dissous, contrairement à ce qu'avaient décidé le Conseil constitutionnel et les forces politiques ivoiriennes. Les partisans du président Gbagbo réagissent à cette décision par des manifestations violentes à Abidjan.

Les jours suivants, à Abidjan, les « patriotes » paralysent la ville, provoquant de nouveau des troubles violents dirigés contre la base militaire française, l'ambassade de France et le quartier général de la Mission des Nations unies en Côte d'Ivoire.

Le 17, Le Front populaire ivoirien, formation du chef de l'État, qui domine le Parlement, menace de quitter le gouvernement de transition de Charles Konan Banny et de se retirer du processus de paix.

Le 17 également, le secrétariat général des Nations unies condamne fermement les violences « orchestrées » contre l'O.N.U.

Le 19, le calme revient à Abidjan.

Le 26, l'O.N.U. procède à l'évacuation temporaire d'une partie de son personnel civil stationné à Abidjan.

Le 27, le président Gbagbo annonce le maintien en fonction de l'Assemblée nationale, contredisant ainsi la décision du G.T.I.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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