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1er-31 juillet 2020

Chine. Reprise en main de Hong Kong par Pékin.

Répression à Hong Kong, 2020 - crédits : Dale De La Rey/ AFP

Répression à Hong Kong, 2020

Le 1er, à Hong Kong, des manifestations interdites et réprimées marquent le vingt-troisième anniversaire de la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine, le jour de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la sécurité nationale.

Le 6, les autorités de Hong Kong exigent le retrait des livres scolaires dont les contenus pourraient contrevenir à cette loi qui punit « tout acte de sécession, subversion, terrorisme et collusion avec une puissance étrangère » à l’encontre du pouvoir central.

Le 12, le camp prodémocratie de Hong Kong organise des primaires auxquelles participent quelque six cent mille personnes, dans la perspective des élections législatives prévues en septembre.

Le 29, la nouvelle unité de police chargée de faire respecter la loi de sécurité nationale annonce l’arrestation de quatre étudiants accusés d’avoir cherché à mettre en place une « république hongkongaise ». Ceux-ci appartiennent à l’ancien groupe Studentlocalism, auto-dissous fin juin, qui avait influencé le mouvement de protestation lancé en mars 2019.

Le 30, les autorités électorales invalident les candidatures de douze personnalités de l’opposition au scrutin de septembre.

Le 31, Carrie Lam annonce, « avec l’accord de Pékin », le report d’un an des élections législatives en raison de la pandémie de Covid-19. L’opposition dénonce un « faux prétexte ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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