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1er-25 novembre 1982

France. Économies dans la gestion de l'assurance-chômage

Le 1er, les cotisations U.N.E.D.I.C. sont relevées de 1,2 p. 100, et les fonctionnaires, agents des collectivités locales, députés et sénateurs commencent à verser leur « contribution exceptionnelle de solidarité » (1 p. 100) en faveur des travailleurs privés d'emploi.

Le 8, le C.N.P.F. annule unilatéralement la réunion de négociation avec les syndicats sur les économies à faire pour rétablir l'équilibre financier de l'assurance- chômage, et prévue par le protocole qu'il avait signé le 28 octobre avec Pierre Bérégovoy, les syndicats et les P.M.E. Il réitère le 15.

Le 16, le C.N.P.F. dénonce la convention de l'U.N.E.D.I.C., après avoir réclamé 17 milliards de francs d'économies, alors que les syndicats en proposent 10.

Le 19, une réunion de la dernière chance n'aboutit à aucun compromis. Le gouvernement devra prendre la situation en main.

Le 25, le Journal officiel publie le décret par lequel le Premier ministre modifie « à titre exceptionnel et provisoire » le fonctionnement de l'U.N.E.D.I.C., organisme paritaire chargé de gérer les fonds de l'assurance-chômage. Ce plan, prévoyant environ 10,5 milliards d'économies nettes, comporte en particulier un abaissement du taux des nouvelles préretraites.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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