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1er-24 octobre 2008

Géorgie - Russie. Retrait des troupes russes

Le 1er débute le déploiement en Géorgie des deux cents – trois cents à terme – observateurs non armés de la mission de surveillance de l'Union européenne. Ils doivent veiller au retrait des forces russes hors des zones tampons qu'elles occupent sous les territoires de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

Le 8, Moscou annonce le retrait total de ses troupes des zones tampons, en application de l'accord de paix conclu en septembre.

Le 8 également, lors d'une conférence organisée à Évian par l'Institut français des relations internationales, le président russe Dmitri Medvedev réitère sa proposition d'instaurer un « pacte de sécurité » européen, l'O.T.A.N. ayant échoué à prévenir le conflit russo-géorgien de l'été. Le président français Nicolas Sarkozy propose un dialogue sur le sujet dans le cadre de l'O.S.C.E., en y associant les États-Unis, dans un esprit de renoncement à l'établissement de « zones d'influences » et sans négliger les « facteurs essentiels » que constituent a démocratie et les droits de l'homme.

Le 15, les discussions internationales sur le dossier géorgien, tenues à Genève en application de l'accord de paix, aboutissent à un échec. Moscou exige d'élever les représentants de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie – dont il a reconnu l'indépendance en août – au rang de délégations étatiques, ce que refusent les Géorgiens. Ces derniers tentent en vain, de leur côté, d'imposer dans les discussions des représentants ossètes et abkhazes alliés de Tbilissi.

Le 24, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, rappelle aux observateurs européens que leur mission consiste à protéger l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie de « nouvelles provocations » de la part de la Géorgie.

— Universalis

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