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19 décembre 2021

Chine. Élections législatives à Hong Kong

  • Article mis en ligne le

Les élections législatives à Hong Kong sont marquées par le plus faible taux de participation depuis la rétrocession du territoire à la Chine en 1997, soit 30,2 %, en dépit des nombreuses incitations à se rendre aux urnes et de l’adoption d’une loi criminalisant les appels au boycottage ou au vote blanc. Le scrutin avait été reporté d’un an en raison de la pandémie de Covid-19. Il s’agissait des premières élections législatives organisées sous le régime de la loi de sécurité nationale instaurée en juin 2020, qui fait du caractère « patriote » un critère de désignation des candidats. En mars, un nouveau code électoral imposé par Pékin a porté le nombre d’élus au Legco (le conseil législatif) de soixante-dix à quatre-vingt-dix. Le nombre des sièges soumis au suffrage direct a été ramené de trente-cinq à vingt et celui des sièges pourvus au scrutin indirect par les corporations professionnelles de trente-cinq à trente. S’y ajoutent à présent quarante sièges d’un nouveau type dont les titulaires sont désignés par le comité électoral composé de mille cinq cents personnalités pro-Pékin, qui est également chargé d’élire le chef de l’exécutif. L’Alliance démocratique pour l’amélioration et le progrès de Hong Kong, (DAB, conservateur) remporte 19 sièges sur 90, la Fédération des syndicats de Hong Kong 8, l’Alliance des entreprises et des professionnels pour Hong Kong 7, le Parti du nouveau peuple (NPP, conservateur) 5 et le Parti libéral (LP, centre droit) 4. Tous les élus de ces partis sont des candidats pro-Pékin. Les autres élus sont des indépendants.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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