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18-30 mars 1998

Cambodge. Retour du prince Ranariddh à Phnom Penh

Le 18, un tribunal militaire de Phnom Penh condamne par contumace le prince Norodom Ranariddh, ancien « premier » Premier ministre, renversé en juillet 1997 par le « second » Premier ministre Hun Sen, à trente-cinq ans de prison pour collusion avec les rebelles khmers rouges. Cette condamnation fait partie d'un plan japonais de règlement de la crise politique cambodgienne dont toutes les parties – Hun Sen, le prince Ranariddh et le roi Norodom Sihanouk – ont des interprétations divergentes. La première étape avait été le cessez-le-feu décrété le 27 février par le gouvernement de Phnom Penh et accepté par l'opposition royaliste.

Le 21, le roi Sihanouk accorde son pardon à son fils, à la demande de Hun Sen et en application du plan japonais. Ce geste permet au prince Ranariddh de participer aux élections législatives prévues pour juillet.

Le 25, une mutinerie fragilise le dernier bastion khmer rouge d'Anlong Veng, situé dans le nord du pays, à la frontière avec la Thaïlande.

Le 30, le prince Ránariddh rentre à Phnom Penh. Un autre volet du plan japonais prévoit la réintégration dans l'armée royale des fidèles de l'ancien « premier » Premier ministre réfugiés dans leur bastion d'O'Smach, dans l'ouest du pays, à la frontière thaïlandaise.

— Universalis

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