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18-22 décembre 1996

France. XXIXe congrès du P.C.F

Du 18 au 22 se tient à la Défense (Hauts-de-Seine) le XXIXe congrès du Parti communiste français (P.C.F.) que son secrétaire national Robert Hue place sous le signe de la « mutation ». Dans son discours d'ouverture, celui-ci appelle à « ouvrir une perspective politique alternative de changement [qui] ne suppose pas un P.C. de type “IIIe Internationale”, mais un P.C. moderne, ouvert, dynamique, démocratique, en un mot un P.C. d'un “nouveau type” ». Robert Hue se prononce en faveur de l'« union » à gauche et revendique la « vocation [de son parti] à participer au gouvernement de la France ». Tout en dénonçant le « carcan » du traité de Maastricht, Robert Hue réitère son attachement à la construction européenne, contre les critiques des orthodoxes qui, conduits par la fédération du Pas-de-Calais, dénoncent globalement le « réformisme » de la nouvelle ligne. La C.G.T. annonce le départ du bureau national de ses dirigeants Louis Viannet et François Duteil, afin de marquer l'autonomie de l'action syndicale, comme le réclame une part croissante de ses adhérents. L'économiste Philippe Herzog annonce son départ du P.C.F. où, selon lui, « la continuité l'emporte sur la mutation », notamment au sujet de l'Europe. Georges Marchais quitte également le bureau politique. Plusieurs autres figures historiques quittent le comité national, comme Roland Leroy, Henri Krasucki, Madeleine Vincent ou Jacques Denis.

— Universalis

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