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17 mars 1992

Afrique du Sud. Succès du oui au référendum sur la poursuite des réformes

Les électeurs blancs sud-africains se prononcent par référendum sur la poursuite du processus de réformes engagé en février 1990 par le président De Klerk, et qui doit conduire à l'élaboration d'une nouvelle Constitution garantissant la représentation politique de la population noire et préservant les droits des minorités. Hostile au principe d'une consultation réservée aux Blancs, Nelson Mandela, président du Congrès national africain (A.N.C.), avait toutefois appelé les membres blancs de l'A.N.C. à voter « oui », comme l'ont fait le Parti national du président De Klerk, l'Inkatha, parti conservateur zoulou de Mangosuthu Buthelezi, et le Parti démocrate de Zach De Beer. De leur côté, le Parti conservateur d'Andries Treurnicht, les formations néo-nazies et l'extrême gauche noire avaient prôné le « non ». La participation, particulièrement élevée, est de 85,7 p. 100. Le « oui » l'emporte, avec 68,7 p. 100 des voix. Pour le président De Klerk, « c'est aujourd'hui la vraie naissance de la véritable nouvelle Afrique du Sud ». Le succès du référendum est accueilli avec satisfaction par la communauté internationale.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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