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16-30 mars 1988

France. Report de l'échéance de la bataille boursière autour de Télémécanique après l'élection présidentielle

Le 16, un mois après son « O.P.A. amicale » sur Télémécanique visant à contrer celle qui a été lancée le 4 février par Schneider, Framatome en modifie les termes : il propose le rachat de la totalité du capital, et non plus de 45 p. 100, à 4 500 francs l'action. En cas de succès, le coût total serait de 7 milliards de francs.

Le 22, Schneider réplique en proposant également le rachat de 100 p. 100 du capital, à 5 400 francs l'action, soit un total de 8,8 milliards de francs.

Le 30, la Chambre syndicale des agents de change refuse d'examiner dans l'immédiat la dernière offre de Schneider et décide de repousser au 27 mai la clôture des deux O.P.A., celle de Schneider du 26 février et celle de Framatome du 16 mars. La décision de reporter l'échéance après l'élection présidentielle a été prise, de l'avis général, sous la pression du ministère des Finances. Bien qu'elle permette de calmer un jeu boursier compliqué du fait de l'hostilité des salariés de Télémécanique à l'O.P.A. de Schneider, elle n'est pas sans contredire la philosophie libérale d'Édouard Balladur.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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