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14 mars-1er avril 2009

Afghanistan. Multiplication des attentats meurtriers

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Le 14, un soldat français est tué, dans la province de Kapissa, au nord de Kaboul, par un tir de roquette antichar. C'est le vingt-sixième mort français en Afghanistan. Les violences des insurgés talibans redoublent d'intensité depuis deux ans, malgré la présence de plus de soixante-dix mille soldats étrangers.

Le 15, quatre soldats américains de l'O.T.A.N. et trois civils afghans sont tués par des explosions dans la province orientale de Nangarhar; l'attentat est revendiqué par les talibans.

Le 16, un attentat-suicide visant un poste de police fait onze morts, dont neuf policiers, et trente blessés à Lachkargah, capitale de la province de Helmand, dans le sud du pays; le même jour, un homme armé d'une grenade tue un policier dans la province de Farah, dans l'ouest du pays. Ces provinces sont les bastions des talibans et les centres de production d'opium.

Le 20, trente-trois insurgés sont tués, dans la province de Helmand, par les forces internationales et l'armée afghane lors de violents combats. Le même jour, quatre soldats canadiens et un interprète afghan meurent dans deux attentats à la bombe dans le sud du pays.

Le 21, deux explosions distinctes font huit morts dans les provinces de Nangarhar et de Khost.

Le 26, neuf policiers sont tués lors de l'attaque de leur poste par des talibans, dans le Helmand.

Le 1er avril, dix personnes sont tuées dans un attentat-suicide, accompagné d'une fusillade, visant le bâtiment de l'assemblée provinciale, à Kandahar.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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