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13-16 octobre 1985

Belgique. Reconduction de la coalition sortante après les élections législatives

Le 13, au terme d'une campagne électorale sans passion, les électeurs belges sont appelés à renouveler leurs 212 députés. La coalition sortante (sociaux-chrétiens et libéraux), dirigée par Wilfried Martens depuis décembre 1981 – un record de longévité pour ce trente-deuxième gouvernement depuis la Seconde Guerre mondiale –, a annoncé qu'elle continuerait à gouverner si elle obtenait la majorité : cet engagement clair, inhabituel dans le jeu politique belge, lui vaut, malgré sa politique d'austérité économique, de renforcer ses positions. Les sociaux-chrétiens (C.V.P. flamand de Wilfried Martens et P.S.C. francophone de Charles-Ferdinand Nothomb), avec 29,3 p. 100 des voix, obtiennent 69 sièges (+ 8), mais les libéraux (P.V.V. flamand et P.R.L. francophone), avec 20,9 p. 100 des voix, perdent 6 sièges (46). Au total la coalition sortante recueille donc une majorité de 115 sièges sur 212. Dans l'opposition, les socialistes renforcent également leurs positions avec 28,4 p. 100 des suffrages et 67 sièges (+ 6). Les perdants sont les partis fédéralistes (Volksunie : nationalistes flamands ; F.D.F. : francophones), l'extrême droite (U.D.R.T.), et le Parti communiste qui, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, ne sera pas représenté à la Chambre.

Le 14, Wilfried Martens remet la démission de son gouvernement au roi Baudouin, qui le charge, dès le 16, de former le prochain cabinet.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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