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11-27 décembre 2002

Côte d'Ivoire. Enlisement du conflit

Le 11, alors que les discussions de paix de Lomé (Togo) paraissent bloquées, le gouvernement français décide d'envoyer des renforts en hommes et en matériel en Côte d'Ivoire, où 1 500 soldats français veillent au respect du cessez-le-feu en vigueur depuis octobre. Paris condamne « les violences et les exactions ainsi que toute ingérence ou interférence extérieure » à la suite de la découverte d'un charnier de 120 corps à Monoko-Zohi, dans le centre-ouest du pays, et de l'apparition d'« escadrons de la mort » dans la zone gouvernementale.

Le 12, les rebelles du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (M.P.C.I.) exigent une « totale neutralité » de la part de la France.

Le 18, les dirigeants des États de la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest (C.E.D.E.A.O.), réunis à Dakar, demandent aux Nations unies de se saisir de la crise ivoirienne. Ils annoncent le déploiement d'une force régionale dans le pays avant la fin de l'année, en contrepartie de la proposition, faite par le président Laurent Gbagbo, d'un « plan global de sortie de crise » prévoyant des « réformes profondes » et des « consultations populaires ».

Le 20, le Conseil de sécurité de l'O.N.U. apporte son « plein appui » au président Gbagbo.

Le 21 puis le 27, des accrochages opposent les forces françaises aux rebelles à Duékoué, dans l'ouest du pays.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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