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VOYAGE DE SAICHŌ ET KŪKAI EN CHINE

Depuis l'introduction du bouddhisme au vie siècle, les Japonais ne cessèrent d'accueillir des moines du continent, mais aussi de se rendre en Chine. Profitant d'une ambassade en 804, deux moines partirent pour étudier dans la Chine des Tang. Saichō (767-822) séjourna au mont Tiantai où il reçut la transmission de l'enseignement de cette école. De retour au Japon, il s'installa sur le mont Hiei, au nord-est de la capitale, où il établit le siège du Tendai. Bien que centrée sur le Sūtra du Lotus, cette école universaliste enseigne aussi bien l'exotérisme que l'ésotérisme. Elle servit de creuset à presque toutes les écoles postérieures, Terre pure (Jōdo), Lotus (Nichiren), Zen. Kūkai (774-835) ne rentra qu'en 806 après avoir reçu l'initiation complète du Zhenyan (le Shingon japonais, l'école des mantra) de Huiguo. Soutenu par l'empereur Saga (786-842), il fonda dans les montagnes l'ensemble monastique Kōyasan. Le Shingon, purement ésotérique, va profondément marquer le bouddhisme et la société japonais.

— François MACÉ

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Écrit par

  • : professeur à l'Institut national des langues et civilisations orientales

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Pour citer cet article

François MACÉ. VOYAGE DE SAICHŌ ET KŪKAI EN CHINE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 10/02/2009