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KAGAN OLEG (1946-1990)

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Rigueur et sensibilité

D'une nature plus sensible que la plupart des violonistes soviétiques de sa génération, Oleg Kagan savait utiliser toutes les ressources expressives de l'intonation, ce qui lui donnait une palette sonore très large. Il avait également hérité de David Oïstrakh un sens très développé de la diction musicale qui lui permettait de s'exprimer avec autant d'aisance dans les demi-teintes que lorsqu'il laissait s'épanouir sa sonorité puissante et généreuse. Kagan ne recherchait pas le succès en se présentant au public avec les chefs-d'œuvre consacrés du répertoire. Son attitude face à la musique contemporaine est révélatrice à cet égard. Il a largement contribué à enrichir le répertoire du violon et, ne serait-ce qu'à cet égard, son nom restera dans l'histoire de son instrument.

— Alain PÂRIS

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Écrit par

  • : chef d'orchestre, musicologue, producteur à Radio-France

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Pour citer cet article

Alain PÂRIS. KAGAN OLEG (1946-1990) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 10/02/2009