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NICOLAÏSME

L'Apocalypse (ii, 6 et 15) fait allusion à la « doctrine des nicolaïtes », qui sévissent à Éphèse et à Pergame et prônent des pratiques idolâtriques et le libertinage des mœurs. On ne sait rien de ce mouvement, dont le nom est peut-être symbolique (cf. Apoc., ii, 14 et 20). Irénée et Clément d'Alexandrie citent sous ce nom une secte gnostique, inconnue par ailleurs, qu'ils rattachent sans aucune vraisemblance à Nicolas, « prosélyte d'Antioche », un des Sept choisis par les Apôtres pour les aider dans le service des pauvres (cf. Actes, vi, 5). Au Moyen Âge, on appela nicolaïtes les prêtres qui n'admettaient pas la loi du célibat.

— Pierre Thomas CAMELOT

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Pierre Thomas CAMELOT. NICOLAÏSME [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )